Superbe Pays que la Françe! une grande entreprise gérant des milliards d’euros et de dollars par an n’aurait pu déceler les actions néfastes d’un petit trader qui joue avec 40 à 50 milliards grâce aux outils de gestion de son employeur : d’après la Société Générale, puisqu’il s’agit d’elle, aurait été victime d’un trader fou et/ou trop ambitieux.
Non, messieurs les actionnaires, mesdames messieurs les citoyens notre société n’a pas fait d’erreurs avec ses opérations sur les crédits “subprimes”, non nous ne nous sommes jamais engagé dans des opérations hasardeuses voire non avouables.
Non, ce n’est pas nous les dirigeants de la SG qui avont prix des risques avec vos capitaux, non ce n’est pas nous qui avons fait des pertes…. d’ailleurs largement couvertes par les résultats globaux de l’entreprise. Certes les opération à risque ne peuvent pas toujours se dénouer de manière positive…. sinon, sans risque de perdre il ne peut exister la possibilité de gain.
Certes nous avons à la Société Générale comme les autres acteurs du marché imprudents : prêtés à des clients insolvables en titrisant leurs dettes afin de réduire le risque peut sembler de gestion…… sauf si la créance se trouve sans réalité. La crédulité des marchés, mêmes sophistiqués ne traduit que l’incompétence économique des acteurs… des traders et autres opérationnel.
Revenons en à notre affaire du siècle ! La SG découvre qu’un petit trader a contourné tous les systèms de sécurité interne et à jouer avec des sommes supérieures au capital de la banque Incroyable, mais vrai….. en tout cas pour la version officielle.
Car n’importe quel acteur amateur de la bourse sait que la perte ou le gain ne se constate que si il y a réalisation de la transaction.
Donc admettons que le Trader incriminé ait réussi à mener l’ensemble de l’opération de manière solitaire et sans attirer l’attention et de ses supérieurs et des systèmes informatiques de contrôle. Admettons, puisque c’est la vérité.. jusqu’à nouvel ordre.
Mais il n’est pas responsable des pertes. si l’on suit le scénario officiel : c’est la direction de la SG qui a décidé, en pleine tourmente boursière mondiale de liquider toutes les opérations concernées. C’est donc la SG qui a fait des pertes en supprimant toutes les lignes ouvertes par le Trader.
Mais si la SG n’avait pas vendu ? Et surtout dans cette période tourmentée ? Il est évident que ces pertes n’auraient pas existée et l’on peut même affirmer que si les dirigeants avaient fait preuve de patience, de compétence, l’opération aurait pu déboucher sur des profits.
Alors pourquoi cette opération ? Que cache-t-elle ? Ne serait-elle pas une ultime manoeuvre pour cacher des pertes sur les subrimes 3 à 4 fois supérieures aux chiffres annoncés ? Les différentes enquêtes diligentées par les instances concernées nous fourniront-elles les réponses à ces légitimes interrogations ?
Le constat que l’on peut faire à ce jourt, c’est que le capitalisme financier appuyé par une globalisation des activités financières qui bénéficie du décalage entre la vitesse de circulation des capitaux et celle de l’économie réelle, ce capitalisme financier n’est plus maitrisé par personne. Le système est devenu autonome.
Les accidents de ce type -cachés ou pas - ne peuvent que devenir plus nombreux si les institutions financières, monétaires et politiques ne savent pas, ne veulent pas, ne peuvent plus remettre de la régulation.
Par ailleur tant que Monsieur Kerviel n’est pas jugé (et encore) il serait intéressant de respecter un beau principe de notre pays la présomption d’innocence et un minimum de réflexion serait aussi souhaitable par le commun des mortels.
Résumons : il est possible que le trader ait pris des risques à un niveau trop élevé. Mais la perte n’est pas de son fait. Et selon beaucoup d’analyste en Françe seulement un Trader par jour est viré pour ce genre de chose avec des sommes énomres. Alors pourquoi tant de Médiatisation autoure de cette affaire?
Le lynchage médiatique organisé par la SG à l’encontre de cet homme ( coupable : il doit être condamné pour les actes commis et non pour les conséquences des actes des autres ) en dit beaucoup sur la mentalité des milieux financiers d’une part et sur l’etat de l’opinion prête à condamner sans savoir .
Que le lecteur fasse un double effort : d’une part construire le planning des opérations et restituer à chacun sa part de responsabilité, d’autre part ne pas se laisser manipuler par “l’opinion générale”. Ce dernier conseil ne vaut pas seulement pour cette malheureuse histoire.